Nouvelles grilles salariales AESH


Blanquer : rends l’argent !

 

BLANQUER rend 75 millions d’euros dont 40 sur le programme « Vie de l’élève »

Non content de maltraiter les AESH par une mutualisation à outrance avec ses PIAL et des contrats sous payés sans statut, le ministère fait des économies entre autres sur le dos des AESH
Comble de l’ignominie, alors que le ministère se vante d’avoir revalorisé de manière « historique » les AESH avec sa nouvelle grille indiciaire parue fin août, il en profite pour enfoncer les accompagnant·es un peu plus dans la précarité.
Dans le Projet de Loi de Finances Rectificative (PLFR) 2021, présenté le 3 novembre, Blanquer prévoit de rendre 75 millions d’euros au budget de l’État, dont 40 sur le pro-gramme « Vie de l’élève » où sont prévues les dépenses de personnels AESH..

 

Fiche : Grille indiciaire et salaire (2022) Télécharger la fiche au format

AESH : grille indice et salaire net au 1er janvier 2022 Télécharger la fiche au format

Fiches Militantes 2022

 

 

Fiches :

- Je suis AESH à missions collectives "AESH-co". Télécharger la fiche au format

- Entretiens professionnels et renouvellements... Télécharger la fiche au format

- Je suis AESH, je fais grève, quels sont mes droits ?. Télécharger la fiche au format

- Annualisation : comment ça marche ? Télécharger la fiche au format

- Ruptures de contrat. Télécharger la fiche au format

- Recrutement sous T2 / HT2Télécharger la fiche au format

- Que faire en cas de risque pour ma santé physique ou mentale? Télécharger la fiche au format

- PIAL, Des conséquences inacceptables. Télécharger la fiche au format

- Cumul d'emploi pour gagner sa vie ? C'est NON ! Télécharger la fiche au format

- Nouvelles grilles salariales AESH, Blanquer fait des économies au lieu d’améliorer la situation des personnels. Télécharger la fiche au format

- AESH et fin d'année scolaire. Attention aux demandes abusives ! Télécharger la fiche au format

 

 

 

Le guide d’évaluation du contrôle continu :
 
le lycée du contrôle et du tri

 

Le corps des inspecteurs généraux de l’Éducation nationale vient de publier et de diffuser aux enseignant·es un guide d’évaluation du contrôle continu pour le bac 2021. Outre le fait édifiant de voir arriver un tel guide alors que le deuxième trimestre est quasiment terminé, la CGT Éduc’action condamne avec la plus grande fermeté son contenu.

En effet, l’introduction de ce guide révèle sans fard les deux principales raisons d’être du bac « Blanquer », pour celles et ceux qui en doutaient encore :

- la première : ce guide doit « garantir […] la confiance que les établissements d’enseignement supérieur peuvent avoir dans l’évaluation menée par les enseignants dans les lycées ». Traduction : puisque, désormais, tou·tes les élèves n’ont plus le droit d’accéder à l’université, c’est aux lycées, via Parcoursup, de permettre aux établissements d’enseignement supérieur de faire leur marché parmi les élèves.

 

 

Jean Michel Blanquer poursuit sa politique de destruction de la voie professionnelle sans tenir compte de la crise sanitaire exceptionnelle que nous subissons.

Il prétend en faire une voie d’excellence, mais en réalité, aveuglé par son idéologie libérale, il n’a de cesse de l’ignorer, de la démanteler et de l’appauvrir.

  • De l’ignorer, comme le prouve sa communication concernant les adaptations de la session 2021 du baccalauréat général et technologique. Il n’y a qu’un paragraphe concernant les examens dans la voie professionnelle, dans lequel il multiplie les approximations et les oublis, laissant ainsi les personnels dans l’incertitude. Les CAP et l’épreuve orale qui comptera pour moitié dans l’obtention du chef-d’œuvre ne sont pas évoqués. La mise en place de ce dispositif est un échec et les élèves de CAP ne pourront pas être évalué·es équitablement pour cette session 2021. Ces élèves, qui conjuguent les difficultés, ne doivent pas essuyer les plâtres de cette épreuve orale. Pour l’intersyndicale, dans le contexte sanitaire actuel, il est indispensable de neutraliser la session 2021 du chef-d’œuvre.

Pétition pour la neutralisation du chef-d’œuvre

 

 

DES LYCÉES PROFESSIONNELS SOUS-FINANCÉS ET SOUS-DOTÉS

 

L’assèchement des ressources budgétaires des lycées professionnels

En 2014, la part barème de la taxe d’apprentissage (financement des équipements des lycées technologiques et professionnels) était déjà passée de 43% à 23%. La loi Pénicaud de septembre 2018 achève le sous-financement des lycées professionnels en faisant passer la part hors quota, rebaptisée solde de la taxe d’apprentissage de 23% à 13%. Les types d’établissements qui peuvent y prétendre ont explosé. Ainsi, en 2021 les lycées pro et technologiques devraient toucher 28 millions d’euros alors qu’ils percevaient 50 millions avant la réforme, sans aucune compensation de l’État ou des Régions. Les 87% restant vont à l’apprentissage. De plus, l’État a débloqué plus de 1 milliard d'euros pour soutenir l'apprentissage. On voit quelles sont ses priorités ! En attendant les lycées professionnels et les SEGPA voient leur budget baisser de façon importante.