La CGT-Éduc'action a participé, lundi 12 novembre, à la réunion sur les rythmes scolaires, regroupant syndicats et ministère.
Elle y a réaffirmé que toute modification de la semaine scolaire ne pouvait se faire au détriment des personnels...

Elle constate qu'il n'y a pas de réelle avancée sur ce sujet dans les propositions ministérielles, malgré ce qu'affirment le ministère et certaines organisations syndicales.

Il y aura bien une dégradation des conditions de travail des personnels, et ce, sans aucune compensation.
Le dispositif "d'aide personnalisée" est maintenu, bien qu'il ait montré une efficacité plus que réduite par rapport au temps qui y est consacré, et qu'il ait aidé à la destruction des moyens d'aide spécialisés (Rased).

Pour la CGT-Éduc'action, il ne peut y avoir de modifications des rythmes scolaires sans baisse significative du temps de travail des personnels, et sans déconnexion du temps de l'enfant de celui de l'enseignant-e.
La CGT-Éduc'action a décidé de continuer à participer aux rencontres de "négociations", mais considère que, sans modifications significatives du projet, il y aura conflit entre les personnels du premier degré et le ministère.


La CGT-Éduc'action prendra toutes ses responsabilités et appellera les personnels à l'action, y compris par la grève, si des avancées réelles et significatives ne sont pas prises.

Montreuil, le 15 novembre 2012