Ce jeudi 20 octobre 2011, le vote aux élections professionnelles dans l’Éducation  nationale s'est terminé avec un taux de participation de 38,5 % au Comité Technique Ministériel (scrutin qui rassemble la totalité des personnels). Il s'agit d'un taux de participation faible au regard des taux de  participation observés (supérieurs à 60%) dans les précédentes élections.

C'est le choix du vote électronique qui a entraîné cette remise en cause  de la démocratie sociale dans l’Éducation nationale : des dizaines de  milliers de personnels n'ont pas pu voter, bloqués par un parcours du  combattant aux contraintes techniques souvent insurmontables. Le ministère lui-même a semblé dépassé par la situation, son "assistance  technique" n'étant pas joignable quand les personnels en avaient besoin.

La CGT-Educ'action considère que le ministre, qui a largement porté ce vote électronique, est  responsable de cette rupture dans la démocratie sociale dans l’Éducation nationale. Faire le choix de ce mode de scrutin pour des élections devant, pour la première fois, définir la représentativité des organisations syndicales est un acte lourd dont il devra tirer les conséquences.

Dans ce contexte très difficile, la CGT-Educ'action obtient 6,47 % des  suffrages exprimés et un siège au Comité Technique Ministériel. Dans certaines académies, la CGT-Educ'action obtient des scores plus importants encore.

En votant CGT, les personnels ont accordé leur confiance à un syndicat présent à leurs côtés dans toutes les luttes. Cette représentativité acquise dans l’Éducation nationale va permettre à la CGT de continuer à agir pour l'amélioration des conditions de travail de tous ses salariés et pour une autre école, celle de la réussite de tous les élèves.

Montreuil, le 21 octobre

Tous les résultats :

Tous les résultats de la CGT avec une analyse comparative au regard des élections précédentes

Résultats officiels au comité technique ministériel

Résultats officiels de l'ensemble des scrutins nationaux et déconcentrés