Communiqué de presse

La commission sur les rythmes scolaires s'apprête à rendre ses conclusions.
Seul point positif :  le  rétablissement du rythme de 7 semaines de travail pour 2 semaines de vacances.

Sur le reste, pas de réelles avancées, ni sur le rythme de la journée, ni sur celui de la semaine.
La proposition de créer deux zones pour les vacances d'été, et ce pour satisfaire au lobby touristique, est surréaliste. Elle fait abstraction du fait que l'Éducation nationale ce ne sont pas que des écoles mais aussi des établissements du second degré qui organisent des examens.
Abstraction du fait des réalités économiques des entreprises qui font qu'une telle organisation empêcherait des familles de pouvoir prendre ensemble leurs vacances d'été.
Abstraction aussi des situations des enfants de parents divorcés qui rencontreront des difficultés supplémentaires pour pouvoir passer des vacances avec chacun des deux parents.
Abstraction aussi du fait qu'envisager de travailler jusqu'à la mi-juillet ou à partir de la mi-août pose le problème des régions où la température  avoisine ou dépasse les 30°.
Enfin, la réintroduction d'une demi-journée de travail le mercredi matin, remettra en cause une rupture indispensable dans la semaine tant pour les enseignant-e-s que pour les enfants, et ce sans envisager une organisation différente de la semaine et de la journée.
Une fois de plus, on s'attaque à l'un des éléments les plus médiatisés de la question scolaire sans le lier, dans sa globalité, aux vrais problèmes qui touchent l'école aujourd'hui.

La CGT Educ'action revendique :
· Un rythme de travail basé sur 7 semaines de travail 2 semaines de vacances et la suppression des zones.
· La mise en place d'un dispositif national unique.
· Une déconnexion du temps de l'enseignant-e de celui de l'enfant (4 enseignant-e-s pour 3 classes et une réduction du temps d'enseignement à 18 h).

· Un rééquilibrage des programmes de l'école élémentaire.