Après le 18 mars...
Nouvelle étape de mobilisation contre les importantes réductions de DHG constatées un peu partout, synonymes à la fois de suppressions de postes et de sections, d’augmentation des effectifs élèves et de recours systématique aux heures supplémentaires, cette journée a été construite à partir des nombreuses initiatives menées par les personnels dans les établissements.
Ainsi, depuis plusieurs semaines, se multiplient assemblées générales, motions dans les Cad, grèves, délégations…, initiatives relayées par les actions départementales et régionales.
Cette journée a également été marquée, notamment en Ile-de-France, par la participation de lycéens.
La question des suites à donner à cette journée doit donc être posée partout.
L’intersyndicale du second degré, qui appelait à la grève, doit à nouveau se réunir le 21 mars.
Une rencontre des fédérations de l’éducation, qui permettrait d’élargir au premier degré le périmètre des actions, et ainsi apporter toute leur cohérence aux questions sur lesquelles les personnels se mobilisent, est également prévue pour les prochains jours. Pour contribuer à l’élargissement et à l’amplification de ces luttes, la poursuite des actions locales ainsi que de nouvelles initiatives départementales et régionales sont nécessaires.
C’est l’objectif des organisations et syndiqués de l’UNSEN.
Parallèlement, nous avons à prendre toute notre place dans la préparation des manifestations du 29 mars pour la défense des retraites. Cela implique d’abord d’informer les personnels des écoles, collèges et lycées mais également l’ensemble de la population, de l’importance de l’enjeu. Il s’agit d’intégrer les dispositifs de déploiement mis en place par les unions départementales et les unions locales pour s’adresser aux salariés sur chaque lieu de travail.
 
Denis Baudequin, Secrétaire général